Le tennis

Balle de tennis

Une vaste fresque retraçant toute l’histoire du tennis, depuis ses origines jusqu’aux épreuves internationales féminines du Parc Popy.
N’oubliez pas de cliquer sur les photos pour les agrandir.

Origines et histoire du tennis

Le tennis est apparu dès le néolithique. Il se jouait alors avec une pierre polie que les compétiteurs lançaient à main nue au dessus d’une peau d’auroch tendue entre deux arbustes.

Balle de tennis
Balle de tennis

Cette technique restant assez sommaire, les responsables de la FNS (Fédération Néolithique du Sport) décidèrent de compliquer le jeu en autorisant l’utilisation d’une raquette. Ils reprirent à cet effet une vieille invention tombée en désuétude : la pierre taillée. Les joueurs pouvaient attacher la balle sur leur raquette, comme on pourra le voir sur la photo suivante.
Introduction de la raquette
Introduction de la raquette

Pendant tout le haut Moyen Age, le tennis disparut complètement, sous l’influence de l’Eglise qui jugeait « perverse et satanique » cette façon de renvoyer vers l’autre le poids de ses propres péchés.

La noblesse récusant à jamais le tennis
La noblesse récusant à jamais le tennis
Fort heureusement, le tennis fut « redécouvert » à la Renaissance. A noter qu’il était réservé aux classes laborieuses : on disait d’ailleurs « Jeu de mains, jeu de Vilains ».

Des chevaliers fraîchement adoubés furent parfois attirés par ce sport à mains nues, qui se jouait paumes ouvertes. Le 20 juin 1789 le HCN (Haut Conseil de la Noblesse) fit jurer que jamais les nobles ne se livreraient à ce jeu de vilains. Ce fut le «Serment du Jeu de Paumes».

Et c’est ainsi que le tennis, sport du Peuple pour le Peuple, acquit ses lettres de noblesse que nous lui connaissons encore !

Un peu de technique

Une partie de tennis à un seul joueur
Une partie de tennis à un seul joueur
Le tennis est essentiellement un sport collectif :
Il se joue
– par équipes de quatre (on parle de «doubles»),
– par équipes de deux (on parle de «simples»),
– plus rarement par équipe de un (on en parle peu).

Il faut dire que le tennis en individuel demande des qualités athlétiques exceptionnelles, on verra ci-contre un joueur se précipitant dans son nouveau camp pour y récupérer la volée qu’il vient d’y expédier !

Dans le tennis, on distingue deux types de coups :
– Le coup droit. Comme son nom l’indique, c’est un coup qui se joue exclusivement avec le bras droit.
– Le revers. C’est quand le coup est raté. Dans le jargon tennistique on parle «d’essuyer un revers».

A noter que les joueurs gauchers ne peuvent faire de coups droits. Même doués ils végètent alors dans les profondeurs du classement : qui se souvient encore d’un certain R. Nadal, régulièrement abonné aux revers ?

Le décompte des points.

Lointain souvenir de ce jeu de «vilains» qui souvent ne savaient pas compter, les coups gagnants se comptent de quinze en quinze, tant que l’adversaire n’a pas cassé l’avantage du joueur avec une différence de deux jusqu’à cinq pour les hommes et trois pour les femmes.
C’est très simple.

Les internationaux du Parc Popy

Récemment, j’ai eu le rare privilège d’assister à la finale femmes des Internationaux du Parc Popy. Une finale entièrement française, les deux joueuses ayant éliminé toutes les autres compétitrices… Vous imaginez la ferveur des spectateurs dans ce parc prestigieux, temple du tennis dans la capitale des Gaules !
Cette finale opposait Sabine Lenglen, la célèbre joueuse native du plateau de Langres, à Jacqueline Galbert, née à Béziers, un pays plus habitué au ballon ovale qu’à la petite balle jaune.

Alors qu’elles échangent les premières balles d’avant match, la détermination se lit déjà sur les visages.

Les deux joueuses
Les deux joueuses

C’est ensuite un festival de coups droits
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De revers (gagnants)
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Coup droit
Coup droit

Souvent dans les positions les plus acrobatiques…
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A un moment clé du match, la profusion de balles envoyées par Sabine Lenglen parut décontenancer Jacqueline Galbert, ne sachant plus s’il fallait retourner la grosse balle jaune à proximité de sa raquette, ou la petite vicieuse liftée…
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Mais déjà la nuit arrivait. L’arbitre prit la sage décision d’interrompre le match, malgré les protestations du public en délire… Heureusement que le court était protégé, ce qui permit à nos deux championnes de retrouver un moment de sérénité, alors que les balles continuaient pourtant de parcourir le court à une vitesse prodigieuse !
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3 réflexions sur “Le tennis

  1. Le tennis
    Merci Jean françois pour cette leçon sur l’origine et l’histoire du tennis pleine de vraisemblance.
    Le meilleur de l’article est naturellement ce match exceptionnel auquel tu as eu la chance d’assister.
    Merci de nous faire partager ce moment unique avec ce style dithyrambique qui te caractérise.
    Certaines vont au Brésil alors qu’elles ont ce magnifique parc Popy en face de chez elles.
    Qu’est-ce que Roland Garros quand on a des joueuses de tennis acrobatiques à portée de main ?

    1. Le tennis, ça alors !
      Bel article JF,
      merci de m’avoir si bien instruite sur cet activité que je ne connaissais pas suffisamment. Mais dis moi, la jupette blanche n’est pas de mise pour les jeunes femmes qui se vouent à de si nobles échanges devant un public que, par ailleurs, tu ne nous montres pas ? ?
      Les Gaulois dont tu parlent et leurs ancêtres paléo portaient ils aussi le court-pantalon que nous voyons sur les photos ?

  2. Le tennis
    Entretien avec le journal GALA et la tenniswoman du Plateau de Langres.

    GALA
    Depuis quand jouez vous de la raquette ?
    S.B.
    … EUH….Depuis une soixantaine d’années. Mon père, très joueur, nous avait initiés (ses 9 enfants) à la raquette. Il faut préciser que les hivers en Haute-Marne affichaient en moyenne entre – 20 et et – 25, et la raquette était un sport régional reconnu pour affronter les chemins glacés.
    GALA :
    et la jupette ?
    S.B.
    Ah ! c’est une longue histoire.
    Ma mère, très créative, m’avait confectionné une superbe robe longue et blanche pour mon mariage. Mais très vite, j’ai saisi mes ciseaux et ai transformé ce belle parure en jupette.
    Je n’ai d’ailleurs toujours pas compris toutes ces moqueries essuyées face à une si belle oeuvre d’art !
    GALA :
    Et votre coup droit dans le match ?
    S.B.
    Je vais vous faire une confidence… J’adore cogner, d’ailleurs, attention…PAN !
    GALA
    Merci merci à vous, au grand reporter J.F qui a couvert l’évènement avec un professionnalisme rare et à votre partenaire si sportive !…

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