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Lorient 3

Du 28 avril au 5 mai 2010

dimanche 23 mai 2010

par (Jean-François)

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Cette troisième session de travail a surtout été consacrée à la révision du gréement, la refonte du câblage, l’installation de l’électronique et à la remise en place des matelas et coussins.

Mercredi 28 avril : dès son arrivée à Angers, on cueille Jean sortant du train et en route pour Lorient... On a prévu de gruter le mat dès le lendemain et il faut préparer le démâtage, c’est à dire :
- Retirer et ranger la GV. On en profite pour la vérifier, tout semble correct.
- Dérouler le génois et le vérifier : la bande anti-uv est décousue, chute et bordure semblent bien fatiguées, on décide de porter le génois chez le voilier pour ces petites réparations.
- Sortir les drisses de leurs coinceurs et les rassembler en pied de mat.
- Débloquer les ridoirs.
- Etc.
Pendant ce temps, Jacqueline repose les matelas dans la cabine AR et dans le carré. Quelques ajustements s’avèrent nécessaires, suite à une erreur de mesure, mais tout va rentrer dans l’ordre.

Jeudi : temps gris et froid, on sort la Marie du bassin à flot, direction le slip de grutage. Évidemment on est en avance et un petit tour par le ponton d’attente est nécessaire.
Après une bonne heure, on se glisse dans le slip, la grue s’avance, une sangle est passée autour du mat pour le soutenir, pendant qu’on finit de retirer les ridoirs (il faut faire vite, ça prend plus de temps pour démâter un bateau mal préparé que pour gruter une coque, et les gars de la manutention semblent bigrement pressés...).

Sur la remorque

_ Ouf, tout se passe bien et le mat est posé sur la remorque spéciale de Tonnerre, le chantier chargé de vérifier le gréement. La Marie va pouvoir rejoindre le bassin à flot. Ça fait tout drôle de la voir sans mat, transformée en ponton flottant...

Vendredi : comme prévu avec Tonnerre, on passe la journée sur le chantier pour démonter, réparer, changer... tout ce qui doit être revu sur le mat :
- Feu de tête de mat (pose d’un splendide feu à LED, faisant feu de mouillage, feu de route et flash !).
- Girouette anémomètre (vu son état, l’ancienne ne pouvait décemment plus marcher)
- Projecteur de pont et feu de route moteur (les précédents sont remplacés)
- Fixation d’un hâle bas de bôme.
Comme d’hab, Jean manie le fer à souder avec maestria. Tout se passe sans trop de difficultés, avec parfois une discrète question aux deux ouvriers du chantier (gentils comme tout, et discrets comme de vrais bretons).
Pendant ce temps, Jacqueline va à Douarnenez chercher la VHF portable achetée à l’UAB. Elle en profite pour visiter le musée à flot de Port Rhu.

Samedi et dimanche, le chantier Tonnerre est closed, mais pas de repos pour autant, il faut préparer le câblage interne pour re-connecter tous les instruments, et repenser le tableau électrique.

Et le câble de la VHF ?

_ Reptation dans la couchette arrière, tirage de passe-fil, repérage de tous les conducteurs, suppression de cette mystérieuse boite de la VHF (encore une minéterie ?)... On en profite pour mettre tout au clair et faciliter le futur démâtage prévu avant d’aborder le canal du midi.
Et finalement, re-sortie de la Marie Sereine pour le rematage du lendemain.

Lundi, Jean se précipite au chantier pour chercher LA petite pièce manquante permettant d’améliorer les sorties de drisses (et qu’il faut absolument poser avant le matage !). De toutes façons, on est encore en avance, d’autant qu’à la manutention ils doivent remettre à l’eau Pen Duick III, et ce n’est pas une mince affaire.


Nous revoici sous la grue, le matage se passe en douceur, avec juste la petite frayeur habituelle (mais où donc est passé l’axe du ridoir de pataras ?)

Jean fixe la girouette


Il faut maintenant monter en tête de mat pour fixer le capteur de girouette (une pièce hyper fragile qui aurait pu être détériorée par le grue). Le sort désigne le plus léger (Jean -de très peu-), qui monte une première fois par l’échelle amovible (fatigant, parait-il), puis une deuxième fois à la force des poignets (c’est à dire ceux de Jacqueline et JF, avec la manivelle de winch !). Par miracle, et du bout des doigts, il arrive à replacer la petite vis adhoc chargée de bloquer le tout, et peut donc rejoindre la terre ferme.
Et la Marie retrouve sa place dans le bassin à flot.

Mardi, gros travail de recablage et de soudure, mais toute l’équipe des trois mousquetaires est rodée.

Mercredi, pas mal de vent pour remonter les voiles et les enrouler, mais on y arrive quand même entre deux rafales, pendant que Jean se consacre à quelques travaux de menuiserie.
Il ne nous reste plus qu’à rejoindre Angers, où on arrive gaillardement avec trois minutes d’avance sur l’arrivée du train...

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