Les négociateurs ont finalement évité un "brexit dur" qui aurait été préjudiciable aux deux parties. Je pense que les Britanniques vont en subir des conséquences difficiles, mais les Européens aussi. On peut aussi y voir une opportunité de construire une Europe plus sociale et solidaire, telle qu’elle se dessine sous l’influence de l’Allemagne et de la France.

Je vous propose de lire (ou relire) un article de Michel Rocard, publié dans "Le Monde" en 2014. et particulièrement prémonitoire quant aux relations entre l’Union Européenne et le Royaume Uni ! Je l’ai repris tel quel, sans en modifier une ligne.

Dans cette chronique je vais rappeler les projets législatifs en cours et voir dans quelle mesure ils prennent en compte (ou non) les principes qui me tiennent à cœur concernant les relations entre les forces de l’ordre et la population.

Les nouvelles lois sur la sécurité apparaissent utiles et importantes, mais elles ne couvrent pas toutes les contraintes nécessaires à des relations apaisées entre les forces de l’ordre et les citoyens : il faut aussi que l’institution policière se réforme. Sans être exhaustif, trois domaines de réforme me paraissent nécessaires : le recrutement, la formation continue et les modalités du contrôle de l’institution.

A l’évidence, les relations entre les forces de l’ordre et les citoyens se sont fortement dégradées. La loi "Sécurité globale", notamment avec l’article 24, est largement contestée au point de devoir être réécrite. Dans ce contexte l’objet de cette chronique est présenter quelques principes qui me paraissent nécessaires pour apaiser les tensions entre citoyens et forces de l’ordre.

Aujourd’hui, j’ai envie de réfléchir avec vous sur le sujet « Confiance et complotisme », suite à une émission écoutée sur France Culture et à plusieurs articles que j’ai lus récemment.