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Comment fonctionne le vaccin Spizer

mardi 5 janvier 2021

par (Geneviève, Jean-François)

Il y a 3 messages de forum.

Geneviève m’a envoyé un article très intéressant qui détaille le fonctionnement du vaccin Pfizer basé sur l’ARN messager. Cet article a été écrit par l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale). Je vais essayer d’en faire un rapide résumé, au risque d’être un peu simplificateur ! Que les spécialistes veuillent bien m’en excuser.

Vous connaissez le mécanisme général de la vaccination, connu depuis Pasteur : on inocule un virus atténué (ou un fragment de virus) qui déclenche la production par l’organisme de l’anticorps qui va neutraliser le virus.

Pfizer utilise un processus sensiblement différent pour aboutir au même résultat, faire produire par l’organisme l’anticorps qui va neutraliser le virus.
Je cite le début de l’article de l’INSERM : "il s’agit de faire produire les fragments d’agents infectieux directement par les cellules de l’individu vacciné. Pour cela, ce n’est pas le virus dans sa forme atténuée qui est injecté mais seulement des molécules d’ADN ou d’ARN codant pour des protéines de l’agent pathogène".

Dit avec mes mots (qui ne sont sûrement pas les plus exacts) : on se sert de l’ARN messager en tant qu’une "instruction" disant à l’organisme de produire une molécule (la protéine SPIKE) qui va "blinder" les cellules humaines face à la "clé" du virus. Cette clé qui lui permet normalement (en l’absence du vaccin-blindage) de passer au travers de la membrane cellulaire et de pénétrer dans le noyau, où il pourra se reproduire.

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Voici la photo d’un virus "collé" à la membrane cellulaire par ses petites protubérances. Il est prêt à s’introduire dans la cellule où il se dupliquera lors de la duplication cellulaire.

La suite de l’article est tout aussi intéressante pour expliquer :

  • la vitesse exceptionnelle du développement de ce vaccin,
  • le problème de la conservation à très basse température,
  • l’absence de risque face à une éventuelle modification de notre génome humain. L’ARN pénètre dans la cellule, où il est interprété, mais il ne pénètre pas dans le noyau de la cellule. De plus dans la cellule il est détruit en qq jours.

L’INSERM a créé pour la presse une rubrique DETOX passionnante, pour contrer les infox (fake news en bon français !) dans le domaine de la santé.

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