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Noël 2005

dimanche 1er janvier 2006

par (Jean-François)

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27 décembre
On arrive aux Hières (Jacqueline, Pierre et Jean-François) ; Mimi et Jean nous ont précédés.

28 décembre
Ski de fond au pied du col. Mimi nous bluffe de son pas de patineur, certes plus fatigant mais tellement plus efficace (elle nous précède tous à l’arrivée de plus de 7m50).
Pierre a préféré les Vallons.
Temps très froid :-14° en vallée (Pierre a eu -18°)

29 décembre
Les fondus de ski vont à Serre Chevallier. JF répare le Vélux et se fait une petite cure d’informatique.

30 décembre
On va tous les cinq aux Deux Alpes. La neige tombe en abondance. A la Grave on met les chaînes, dans une improvisation coupable et une galère totale.

31 décembre
Dès Potron-Minet, JF descend avec Pierre pour qu’il attrape le car de 08h10. En voulant remonter, une chaîne se coince. Après une dure lutte (pour laquelle je n’ai pas tort) le la décoince grâce à une pince empruntée à Pic. Achat de chaînes plus efficaces. Remontée aux Hières, où c’est l’effervescence dans le parking (mais pas à la maison, où tout le monde dort).

Après un apéritif pris avec Thierry et les petites filles, nous entamons la création du menu du soir :
- Foie gras (cadeau de Christian).
- Aiguillettes de canard des Guibertes avec cardons et marrons, dans leur sauce au miel déglacé au vinaigre de Xeres.
- Fromages
- Salade exotique.

1er janvier 2006 (lecteur, accroche-toi)
Ô Valfroide, jamais tu ne méritas si bien ton nom aujourd’hui, avec ton manteau de neige immaculé et scintillant que nous foulâmes à la suite des traîneaux des enfants émerveillés, Lola et Rose, tirés par les Thierry transformés en Husky et réunis par un même amour des métiers à tisser, encore que nous n’ayons aucune certitude à cet égard, traîneaux qui nous entraînèrent jusqu’aux confins du village où nous improvisâmes une aire de pique-nique meublée d’une table basculante sur laquelle nous déposâmes un vêtement en guise de coussin, tandis que la table se couvrît miraculeusement de délicieux sandwichs de saumon fumé dont deux beurrés et deux autres, le devineriez-vous ? non beurrés mais non moins succulents, le tout arrosé d’un thé qui ne put nous faire oublier le vin des Allobroges mais nous permit de mieux apprécier le fabuleux spectacle de la vallée apparaissant dans la brume à peine traversée de chauds rayons de l’astre du jour alors que tintinnabulait à nos oreilles enchantées le doux murmure du ruisseau à peine sorti de la torpeur de la nuit, nuit qui nous avait si bien reposés, quoiqu’elle fût écourtée par les agapes du réveillon rapidement évoquées dans le chapitre ci-dessus, mais enfin le clocher du village nous rappela l’heure du retour que nous entreprîmes à regret, conscients que toutes les bonnes choses ont une fin et qu’après vous avoir enchantés par ce bref récit je dois vous quitter là, ô lecteur.
Signé : Jean-Marcel Proust.

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