Les travaux d’électricité

Vendredi 11 mai, je vais chercher Jean à son travail et nous partons tous les deux pour Lorient, sous la bienveillante conduite de Paulette, mon GPS de voiture.

Samedi 12 mai, on attaque les travaux de refonte de l’installation électrique :
 Recherche des bons fils, dont certains avaient sauté lors de mon dernier passage en janvier.
 Suppression des nombreux fils inutiles installés par Minet.
 Découpe des nouveaux contreplaqués, en séparant la partie 220 V et la partie 12 V.

Dimanche 13 mai, on installe le nouveau tableau avec disjoncteurs et interrupteurs, Jean maniant de main de maître le fer à souder.

Lundi 14 mai, on teste ! Tout marche bien, sauf un plafonnier du carré, le feu blanc de hune (sans doute une ampoule à changer), les instruments de cockpit (en fait une fausse alerte).
L’après midi, départ de Jean que je reconduis à la gare, et sortie du bassin à flot pour le grutage prévu le lendemain matin.

Carénage et silent-blocs

Mardi 15 mai, sous une pluie battante, sortie du bateau de l’eau avec le travelift.
Je karchérise la coque pendant que Franck change les silent-blocs.

Mercredi 16 mai, je passe l’antifouling sur la carène. L’après-midi, remise à l’eau du bateau. Le soir, je vais chercher Jacqueline qui arrive de Lyon.

Cabotage en mer

Jeudi 17 mai (Ascension). On sort de l’avant port au moteur, pour tester les silent-blocs. [rouge]CATASTROPHE[/rouge], après une courte période d’accalmie, les mêmes symptômes réapparaissent et [fond jaune]le moteur se remet à vibrer !!![/fond jaune]
Sans une hésitation, on décide quand même de poursuivre la croisière et de partir vers l’ile de Groix. Bon vent de force 4/5 d’WSW. On arrive à Port Tudy en tout début d’après-midi et le port est complètement vide, ce qui facilite grandement les manœuvres d’entrée au moteur.

L’arrivée du Grésillon

L’après midi, on gonfle l’annexe (qui fait toujours autant d’eau malgré un essai de réparation) et on fait une jolie ballade à pied dans l’ile, jusqu’au coucher du soleil, avant de s’enfiler une petite fillette au bistrot du port.
Le soir se révèle un peu bruyant, avec l’arrivée de plusieurs flottes de bateaux de courses, ah cette jeunesse !

Vendredi 18 mai. Grand beau, on part pour Belle-Ile avec un petit vent d’W portant (2/3) ; belle traversée d’une vingtaine de milles, ponctuée par le passage des Birvideaux.

L’arrière port de Sauzon

On va échouer dans l’arrière port, pour échapper aux nuisances sonores de la flotte qui nous a suivis depuis Groix. Installation des béquilles, petite ballade et achat sur le quai de superbes tranches de lotte.

Il est pas frais, mon poisson ?

Samedi 19 mai. Grand beau, on loue des vélos pour une grande ballade de la journée. Pique-nique dans l’anse de Ster-Wrass, où plusieurs bateaux ont mouillé.

L’anse de Ster-Wras

On en voit partir deux dans des conditions sportives compte tenu de la houle (La météo avait d’ailleurs annoncé 3m de houle). Le paysage s’avère splendide, avec toutes les fleurs et ajoncs d’un printemps breton. On file ensuite vers Le Palais où on cède à la tradition du kuignamann et de la bolée de cidre. Le retour nous semble plus ingrat : le pire ennemi du cycliste, c’est le vent (de même que le pire ennemi du marin, c’est l’alcool).

Dimanche 20 mai.Temps gris et pluvieux, on sort les cirés et les bottes pour affronter la dépression ibérique remontée sur le golfe de Gascogne. Vent de NNE 5 et bonne houle d’W, on tire des bords pendant 7 heures pour rentrer à Lorient.

Ambiance humide ...

Arrivée dans la boucaille, le moteur (bien refroidi, il n’est pas le seul) consent à marcher sans vibrations ; on rentre tout de go jusqu’à l’avant port. Bon petit resto pour se remettre les idées en place.

Lundi 21 mai. A 9h00, ouverture des portes du bassin, Marie Sereine retrouve sa place ; départ pour Lyon en voiture.