1er mai 2007

De retour de la montagne, je suis allée avec Jean-François voir Maman àla résidence. Elle allait bien et nous a même raconté des histoires que l’on ne connaissait pas : celle de la grand-mère de Papa, qui ne parlait pas français et qui l’a accueillie avec une montagne de crêpes .

22 avril 2007

Maman avait très envie de participer aux élections et de voter pour Ségolène (tout en pensant qu’elle ne passerait pas, avec tous ces machos d’hommes politiques !).
Ce dimanche, j’ai donc organisé une grande expédition élection :
 Sortir avec la vieille R5 de Jean-François, qui était bien sà»r garée en pleine pente.
 Aller chercher Maman, qui a pu monter dans la voiture.
 Faire le trajet jusqu’àla Croix Rousse, ce qui a paru le bout du monde àAntoinette.

Et là, les vraies difficultés ont commencé !

N’ayant pas la carte d’électeur, je n’ai pu trouver tout de suite le bureau de vote de Maman, que j’avais installée sur une chaise dans la cour de l’école mais qui commençait àsérieusement s’impatienter.
Heureusement, le président du bureau de vote voyant cette vieille dame perdue est venu ànotre secours et, muni de la carte d’identité (au nom de Tartar, c’était làla clé du problème) a retrouvé le bureau de vote et la carte d’électeur.
J’ai alors pu glisser dans l’enveloppe le précieux bulletin (en le brandissant bien haut pour être sà»re de ne pas trahir la volonté de la votante).
Les dés en étant jetés, nous avons regagné la voiture ; et contre toute attente, Maman avait l’air très contente, et m’a aussitôt dit qu’il faudrait remettre ça dans quinze jours. J’en connais un qui n’a qu’àbien se tenir si toutes les vieilles dames font comme Antoinette !