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Journal de notre voyage en Birmanie

Du 14 au 30 janvier 2015

lundi 20 avril 2015

par (Josiane)

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Yangon et ses environs

  • Mercredi 14 Janvier : notre arrivée à Yangon

Nous arrivons à Yangon le 14 janvier ; premier contact avec notre agence « White Lotus » : Nous mettons au point l’accueil de nos amis qui arrivent le lendemain et vérifions que l’offre correspond à notre attente. Tout va bien. Il nous faut une bonne heure en taxi pour rejoindre le centre-ville et l’hôtel « Panorama », notre « maison » à Yangon dont le rapport qualité-prix est loin d’être satisfaisant, surtout à cause de sa situation dans un quartier bruyant. Son aspect lépreux est à l’image de l’ensemble des quartiers du centre-ville. Notre premier contact avec la capitale du Myanmar est assez décevant : quartier chinois grouillant de vie où les déplacements restent hasardeux, tables minuscules incapables de nous accueillir, pagodes où les sollicitations diverses nous éloignent de la sérénité attendue... bref, malgré une balade vers le fleuve où un embarcadère accueille un petit marché de fruits et légumes nous sommes peu enthousiastes...

  • Jeudi 15 janvier : arrivée de Jacqueline, Claude et Hubert

Le lendemain, à 15 h, comme prévu, arrive Jacqueline : juste le temps d’une découverte rapide d’un petit bout du quartier chinois et à 19h, arrivent Hubert et Claude. Tous ont fait un bon voyage et sont prêts pour la conquête du « Rocher d’Or », car il s’agit bien de cela !

  • Vendredi 16 janvier : Le Rocher d’Or

Donc, le lendemain matin dès 8h, nous partons en campagne ; nous faisons connaissance avec Piô qui sera notre guide pour 15 jours et notre chauffeur que nous quitterons à notre départ pour Mandalay.

Notre guide Piô

Nous roulons dans une large plaine aux rizières vertes, vers l’Est et l’Etat Môn jusqu’à Kyaik-Hti-Yo où se trouve le Rocher d’Or. En route, nous visitons un cimetière anglo-américain, très soigneusement entretenu, à la mémoire des soldats morts pendant la 2° GM. Plus loin, un village de pêcheurs est tout entier occupé au séchage des poissons pêchés dans la rivière qu’enjambe un très joli pont de bambou. A midi, nous découvrons quelques spécialités birmanes à base de poisson séché accompagnées de légumes et de sauces pas encore tout à fait à notre goût... Qu’importe, l’aventure nous attend !

Départ pour le Rocher d’Or

Dès le repas terminé, nous rejoignons Kimon, le lieu d’embarquement en camion public et nous partons aussi sec à l’assaut de la montagne où le Rocher d’Or culmine à plus de 1000 m. La pente est raide : entassés à 6 par banquette sur 7 à 8 rangs, nous nous cramponnons à tout ce qui dépasse pour ne pas basculer dans le vide. Finalement, en une petite heure (mais à certains elle paraît longue) nous débarquons sur l’esplanade du terminus où nous attendent des palanquins mais nous préférons la terre ferme pour achever la grimpette. Notre lieu d’hébergement est le "Mountain Top", nom bien choisi car de là, la vue est vraiment "top" : de notre chambre, nous dominons un beau paysage vallonné et boisé !

16h : après une petite marche facile nous rejoignons la vaste esplanade dallée du Rocher d’Or où nous devons marcher pieds nus. Beaucoup de monde, beaucoup d’offrandes, beaucoup de ferveur... des prières, du recueillement mais aussi des jeux d’enfants et des pique-niques ; pour les pèlerins les plus pauvres existe même un abri sous toile.

Le Rocher d’Or

Le Rocher d’Or est un des lieux de pèlerinage les plus sacrés de Birmanie et il attire une foule de pèlerins bouddhistes venus de toute l’Asie (Thaïlande, Japon, Inde etc). Le but de ce pèlerinage est bien sûr le fameux Rocher d’Or qui, dit-on, ne tient qu’à un cheveu... de bouddha ! C’est vrai l’équilibre paraît bien précaire. Le rituel consiste à placer une feuille d’or sur le Rocher qui en est couvert et, bien sûr, à formuler un vœu ; nous demandons à Hubert d’effectuer le geste pour nous car seuls les hommes ont accès à l’espace sacré où se trouve le Rocher. Nous nous asseyons quelques instants sur les marches qui permettent d’accéder à une petite place en contre-bas du Rocher et nous nous laissons gagner par l’atmosphère mystique du lieu : scintillement des bougies dans la nuit, néons clignotants sur la flèche d’un stupa, encens etc. La nuit tombe, il commence à faire frais, nous regagnons notre hôtel panoramique où la nuit se révélera en effet plutôt froide : on pense aux courageux pèlerins qui doivent bien se geler sous leur abri précaire...

  • Samedi 17 janvier : retour à Yangon et visite de Bago

Nous regagnons la plaine ; la descente en camion paraît moins vertigineuse que la montée mais pour grimper dans le camion il a fallu jouer des coudes violemment ! Voyage de retour vers Yangon très intéressant.

Plants de riz

Nous nous arrêtons pour voir les diverses activités pratiquées dans cette région : la préparation des brins de riz à repiquer par les femmes dont c’est le travail (arrachage et mise en botte) ; le sol est préparé par le piétinement des buffles, le labourage et les semailles sont le travail des hommes.
Plus loin, nous voyons une grande plantation d’hévéas ; une famille installée là pour recueillir le latex nous explique comment sont fabriquées les longues bandes de caoutchouc qui sèchent sur des fils, travail très artisanal à partir duquel sont fabriqués les pneus du pays. Vient ensuite une fabrique de sièges en bambou dont les assises sont des baguettes de palmier.
Ailleurs, nous dégustons un pamplemousse après avoir visité le verger attenant ; très sucré (le pamplemousse), c’est un régal.
Avant la visite de Bago, repas de nouilles chinoises (délicieuses) dans une cantine à touristes ; le site de Bago semble prometteur (10 $ l’entrée) mais tout compte fait nous sommes un peu déçus.

Pagode Shwemawdaw à Bago

La pagode Shwemawdaw culminant à 114 m abrite elle aussi des cheveux de bouddha.Le dispositif est toujours le même : une pagode centrale, un grand stupa entouré de nombreux pagodons, un espace où déambuler dans le sens des aiguilles d’une montre et à la périphérie des salles de prière... on retrouve le couple d’oiseaux mythique, Hamska, un canard mâle portant sa femelle sur son dos. Ils sont considérés comme les vrais fondateurs de la cité car celle-ci s’est développée sur le lieu où ils avaient choisi d’atterrir. On trouve ici un pan de mur ayant résisté au dernier séisme (début XX°). Le bouddha couché que nous découvrons ensuite écrasé par le toit du hangar qui l’abrite n’offre pas beaucoup d’intérêt. Plus spectaculaires sont les 4 bouddhas assis dos à dos, à la sortie de la ville. Les grandes statues blanches sont joliment décorées : ongles peints et ornements dont les jeux de miroirs et de pierres précieuses imitent des broderies sur le bord des vêtements.
La journée s’achève à Yangon par un petit cheminement dans le quartier chinois où nous découvrons quelques fruits et légumes exotiques ; les mangoustines violettes, les ramboutans rouges et tout poilus, les durians à l’odeur fétide...
A l’hôtel nous retrouvons notre chambre et après un repas indien (lentilles, chapatis, curry aux légumes, yaourt au goût acidulé) nous voici prêts pour un départ aux aurores, le lendemain matin.

La région de Mandalay

  • Dimanche 18 janvier : Départ pour Mandalay

Levés à 5h30, nous atteignons l’aéroport à l’heure prévue mais c’est l’avion qui n’est pas là ! Il pleut sur Mandalay et nous devons attendre une éclaircie... Notre petit avion peut enfin décoller et vers midi nous sommes à pied d’œuvre.
A Amarapura, il est trop tard pour le repas des moines (tous les jours, ponctuellement à 10h), ce sera pour le lendemain. Pour l’heure, nous allons visiter une des activités traditionnelles de Mandalay : le tissage de la soie. C’est un travail très minutieux, très soigné entièrement artisanal qui nous rappelle, bien sûr, nos ateliers de canuts. Le magasin attenant propose à la vente de beaux vêtements pure soie ou soie et coton ; Claude s’offre un très élégant chemisier bleu qui lui va à merveille.
L’activité que nous découvrons ensuite est le travail du teck : sculptures très fines et très variées, animaux divers, panneaux de bois, bouddhas etc.

Travail de broderie

Dans une pièce voisine sont présentés des panneaux aux broderies rembourrées dont nous n’apprécions pas beaucoup les couleurs criardes. Qu’importe, plus loin nous trouvons notre bonheur avec les marionnettes ! Nous nous extasions devant les personnages des légendes birmanes parfois représentés grandeur nature ; les costumes brodés des plus récentes scintillent de tous leurs feux, les plus anciennes arborent les mêmes tenues dans des tons plus ternes et font penser à d’anciennes poupées de chiffon. Ainsi, nous reconnaissons le magicien dans son beau costume rouge, la princesse, elle aussi en habit cramoisi, un personnage rigolo (l’astronome ?) avec 2 petites couettes relevées sur la tête, un très beau guerrier à cheval etc.

Avant d’aller voir une autre activité très importante à Mandalay, la taille du marbre, nous nous rendons à la pagode Mahamuni dont le bouddha de 4 m de haut, objet d’une grande dévotion est couvert de dizaines de milliers de feuilles d’or (20cm d’épaisseur) ce qui lui donne une allure obèse...là encore seuls les hommes ont accès au saint des saints.

Eléphant khmer en bronze

Dans ce sanctuaire on découvre même des statues en bronze provenant d’Angkor (ce sont les seuls témoins de statuaire khmère en bronze ). A 16h, c’est la fermeture du sanctuaire : offrandes, recueillement contrastent avec l’effervescence qui a précédé ce moment plus serein.
Notre journée s’achève par la visite des ateliers de marbre où les tailleurs travaillent au bord de la route dans un nuage de poussière de marbre, sans aucune protection ! Toutes les sculptures sont des statues de bouddhas très conventionnelles ; ce qui nous étonne le plus c’est qu’elles sont peintes si bien qu’une fois finies (en tout cas de loin) elles ressemblent beaucoup aux statues de briques, elles aussi peintes dans les mêmes couleurs. Nous rejoignons notre hôtel Ayarwaddy River wiew.même si nous n’avons pas la vue sur le fleuve cet hôtel est bien agréable : cocktail offert, spectacle de marionnettes, bonne nourriture ( riz aux fruits de mer) ...

  • Lundi 19 janvier : Le monastère de Mahagandayon et Ava

Comme prévu la veille, nous commençons par le monastère de Mahagandayon pour assister au repas des moines (qui était prévu la veille).

Cuisine du monastère

Avant d’assister au défilé des moines venant chercher leur repas nous visitons les cuisines ; ambiance gargantuesque : grosses marmites, très grands foyers, braises saisies à la pelle, véhicule trois roues amenant ou emportant légumes, riz, ragoût entrant dans les cuisines... Tous les repas sont des offrandes offertes par les donateurs (nécessité de s’inscrire un an à l’avance pour avoir le droit d’offrir un don !). A 10h15 précises commence le défilé, moinillons en tête, leur bol à aumône serré devant eux. Ils reçoivent leur repas et la plupart repartent dans leurs cellules. Ambiance survoltée chez les touristes qui frisent l’indécence. Finalement, les offrandes sont si abondantes que nous en récupérons une partie (bananes, mandarine) ! Pour finir un moine parfaitement anglophone accepte de répondre à nos questions concernant son engagement : heureux d’être moine ici car c’est surtout une université.

Temple en brique à Ava

La matinée se poursuit par la découverte d’Ava, l’ancienne capitale birmane ; pour la rejoindre il faut franchir en bateau un canal construit au XIII ° siècle pour la défense de la ville. Les monuments de brique sont assez ruinés ; ils sont investis par des artistes qui proposent leurs œuvres, assez réussies aux touristes (travail à l’encre de chine et au rasoir sur feuille blanche un peu glacée). Le clou de la balade est le monastère de Bagaya construit en teck, au bord du lac. Construction sur pilotis (267), décors floraux et animaliers très soignés, intérieur très sombre ; dans un coin, quelques tables réservées aux élèves pauvres qui viennent écouter un moine enseignant. Avant le repas au bord de l’eau, nous voyons un monastère plus récent (XIX° siècle) ; construction de brique recouverte de stuc, escaliers monumentaux, assez jolis décors géométriques.

L’après-midi est consacrée à la découverte de la colline de Sagaing, appelée la "colline aux cent pagodes" ; en effet, nous apercevons un grand nombre de dômes scintillants, dissimulés dans la verdure. Le premier monastère est celui de U Min Thoneze, abritant 45 bouddhas correspondant aux 45 années vécues par l’Eveillé.

Les bonzesses de Sagaing

Le second est un monastère de bonzesses, toutes vêtues de rose, certaines sont des enfants. Nous entendons de jolis chants.
La dernière étape nous emmène au pont de teck long de 1,2 km. Il a été construit au milieu du XIX° siècle avec le bois provenant du palais d’ Ava, alors abandonné ; il enjambe un lac afin de relier la ville à la campagne. Aujourd’hui il est toujours très emprunté par les moines, les familles, les amoureux et les touristes ; beaucoup d’animation donc mais aussi une grande sérénité, surtout au soleil couchant...
A l’hôtel, soirée très agréable : concert de balafon sur le toit terrasse tandis que Jacqueline fait ses gammes au piano dans le hall de l’hôtel et pour finir un spectacle de marionnettes avec les personnages traditionnels : le magicien, l’acrobate, le cavalier etc.

  • Mardi 21 janvier : Mingun

Aujourd’hui, nous partons en bateau pour Mingun : nous traversons l’Iyeyarwaddy dans un grand bateau pour nous 5 ! Tout près du débarcadère, nous découvrons une grande pagode inachevée en brique, gardée par 2 énormes lions bien ruinés (ils ont été renversés par le tremblement de terre de 1830). Sur le chemin qui mène à la pagode Myathentan nous nous arrêtons pour faire résonner une très grosse cloche (90t.), la 3° plus grosse du monde ! Son très grave et très long.

La pagode Myathentan

La pagode que nous visitons est un mausolée offert à sa reine par un roi amoureux. Eclatant de blancheur, il développe toute une cosmogonie bouddhique : vagues représentant les océans, petits toits superposés au dessus des escaliers figurant les montagnes, le tout s’ordonnant autour du mont Meru symbolisé par un grand stupa. L’escalier central est plus large que les 2 latéraux car il évoque le retour de Bouddha après son voyage dans le monde des génies où repose sa mère morte (10 jours après sa naissance). Bouddha redescend par l’escalier central et les génies par les latéraux. Retour à Mandalay pour voir le plus beau monastère en teck du pays, le monastère Shwenandaw. Il est en restauration mais nous pouvons bien le visiter et retrouver le plan et le mode de construction de celui de la veille ( planchers sur pilotis).
En début d’après-midi, après un rapide (mais bon) buffet-repas, nous assistons à la fabrication d’objets de bronze à la cire perdue. Les ouvriers montrent bien toutes les étapes du processus : moulages d’argile, disposition de la cire, chauffage au four pour la faire fondre, coulée du bronze, démoulage, finition...

Avant de terminer la journée sur la colline de Mandalay où nous irons admirer le coucher de soleil, nous découvrons la pagode Kuthodaw, véritable bibliothèque de pierre puisqu’elle contient, gravé sur des stèles (729) l’intégralité du canon bouddhiste. Chaque stèle est placée sous un petit temple (pagodon), l’ensemble s’organisant autour du grand stupa central. C’est en prenant de la hauteur (du haut de la colline de Mandalay ) que l’effet est le plus saisissant. Le coucher de soleil du haut de la colline couronnée par une pagode pleine de clinquant que nous atteignons par un ascenseur évoque plus une fête foraine qu’un lieu de recueillement ; pourtant les espaces prévus à cet effet ne manquent pas !

  • Mercredi 21 : Monywa
Martelage des plaques d’or

C’est notre dernier jour à Mandalay. Nous commençons la journée par la visite d’une fabrique de feuilles d’or. Impressionnant travail des marteleurs d’or qui frappent à deux et en rythme les fines plaques d’or jusqu’à leur donner l’épaisseur de l’encre sur le papier ! La masse qu’ils soulèvent pèse 3kg. Les feuilles d’or sont séparées par des feuilles de bambou dont la fabrication nous est aussi expliquée : macération de tiges de bambou pendant 3 ans pour obtenir une pâte qui est alors tendue sur un tissu de coton tendu sur un cadre de bois. Dans un autre atelier, des femmes découpent les feuilles d’or en petits carrés qui seront empaquetés et vendus aux pèlerins (ou aux touristes). De belles feuilles de la bodhi sont aussi proposées. Avant de quitter la région de Mandalay, nous découvrons l’étrange pagode de Kaung Hmu daw : toute dorée, elle a véritablement la forme d’un sein (la favorite du roi constructeur a servi de modèle) !

Le labyrinthe de Bouddha

Sur la route qui nous conduit à Monywa (où nous dormons ce soir), après avoir goûté au ragoût de chèvre, nous allons voir les grottes de Powintaung ornées de peintures, pour la plupart du XVIII ° siècle (40 km au nord de Monywa). Les plus anciennes (XVI °) ont des tons rouges, noirs et blancs, les plus récentes ont aussi du vert et du bleu. Nous parcourons le "labyrinthe de Bouddha". C’est un site intéressant, néanmoins nous sommes un peu déçus car il est mal entretenu et peuplé de singes assez désagréables ; de plus nous ne sommes pas allés tout au sommet (faisant un peu trop confiance à notre belle guide birmane nous n’avons lu le guide papier qu’au retour !). Le site a été étudié par Duroiselle en 1914. Nous traversons la région des mines de cuivre au paysage lunaire dont l’exploitation a entraîné l’expulsion des villageois, pratique courante dans ce pays...

Le temple aux mille bouddhas

Après une nuit plus ou moins bonne dans notre hôtel bungalow, nous partons pour Bagan. Dans la région de Monywa, nous voyons le temple aux mille bouddhas (Thambouddhay) ; en fait il en contient 600 000 bouddhas de toute taille ; nous allons rajouter les nôtres pour faire une offrande et compléter la collection qui tapisse les murs de bouddhas couchés, debout, assis ! Temple très original qui fait penser à une pièce montée avec ses petits temples rectangulaires au décor bien baroque mais il est amusant et il nous plaît bien (construit entre 1932 et 1940).

Le site suivant est tout différent : il s’agit de 2 bouddhas : l’un couché, l’autre debout ; ce dernier mesure 130 m de haut, un record paraît-il battu par un bouddha chinois (200m) ! Ce bouddha debout a 33 étages à gravir à pied car l’ascenseur n’est pas fiable.

L’enfer bouddhiste

Ses décors sont une véritable cosmogonie bouddhiste : ils représentent les divers mondes par lesquels transitent tous les êtres vivants. Tout en bas, sont bien sûr les divers enfers ; nous ne verrons que ceux-là ; les derniers étages consacrés aux génies, aux dieux et au nirvana sont beaucoup trop hauts pour nous ! Lorsque nous revenons sur terre nous sommes sur la route de Pakkoku ; en chemin nous visitons un petit village mao très paisible où nous flânons au milieu des pagodes en ruine et divers tout petits ateliers d’artisanat : fabrication d’encens, de petites balances, tressage d’objets en bambou etc. Ce petit village semble hors du temps...En route nous voyons une plantation de tanakra, un arbre dont le bois sert au maquillage ; les petites pierres à maquillage sur lesquelles on frotte le bois avec un peu d’eau sont omniprésentes dans le pays où toutes les femmes ont les joues badigeonnées de blanc ! Déjeuner à Pakkoku (encore la chèvre) où nous changeons de chauffeur. Nous arrivons dans l’après-midi à Bagan et nous installons au "Bagan Princess", un bel hôtel avec piscine et jacusi (ce dernier peu fonctionnel). Hubert et moi partons à la découverte de la pagode Swezigon tandis que les reste du groupe profite des charmes de l’hôtel. Agréable balade au soleil couchant où la pagode prend de belles couleurs dorées. Les jours suivants seront consacrés à découvrir les merveilles de Bagan ! ("2200 temples de grés et de brique constellent une interminable plaine."..).

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