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Rome

dimanche 8 août 2010

par (Jacqueline, Jean-François)

Il y a 4 messages de forum.

Mardi 27 juillet

Avec nos gros sacs, nous arrivons tout essoufflés à l’arrêt du car bleu. Comme d’hab, pas moyen de prendre les billets à l’intérieur. La chauffeuse nous laisse monter avec une moue désapprobatrice : vous prenez vos risques…
Le car nous amène (gratos et sans encombres) jusqu’à la gare routière d’où nous prenons le métro pour rejoindre notre hôtel, dans le quartier de la fontaine de Trevi. L’hôtel Julia est situé dans une petite rue tranquille et ses chambres sont délicieusement climatisées. Après un moment de repos, nous ressortons frais et dispos pour notre première soirée romaine.

La fontaine de Trevi

_ La fontaine de Trevi est noire de monde, ce qui ne nous empêche pas de prendre les photos d’usage, avec la bénédiction amusée de Fellini. Cette formalité accomplie, on n’a quand même qu’une hâte : c’est de se perdre dans les petites rues un peu moins touristiques. Au détour de l’une d’elles, nous sommes éblouis par la découverte, au soleil couchant, de la colonne de Trajan et du Forum (il suffit de ne pas regarder la gigantesque pièce montée consacrée à Victor Emmanuel).

Mercredi 28 juillet

Pour Jean et JF c’est leur première visite de Rome. Le programme de la matinée est plutôt chargé, visite du Colisée, du Palatin et du Forum.

La puissance évocatrice du Colisée est fantastique : par la porte sud, les gladiateurs qui vont combattre pénètrent sur l’estrade de bois en saluant la foule : le mirmillon, avec son casque orné d’un poisson, le rétiaire armé d’un simple filet et de son trident, le secutor, avec son poignard effilé… Les combats s’engagent et l’editor paraît inquiet, les guerriers lui coûtent si cher et, par la porte nord, on emmène déjà les corps des vaincus…
Sous l’estrade, dans les souterrains, les bestiarii préparent déjà les animaux sauvages que vont maintenant affronter d’autres gladiateurs : l’excitation des spectateurs est à son comble…
On a juste le temps de descendre les gradins qui nous étaient assignés, (Jacqueline tout en haut avec les femmes, JF plus bas avec les plébéiens) avant que la foule en délire ne quitte les lieux…

Après toutes ces émotions, on rejoint le Palatin et le Forum : sur la voie royale, les sénateurs se dirigent à pas lents vers la Curie. On les suit discrètement, le calme et la fraîcheur des lieux semblent propices aux bonnes décisions…
Bien sûr, en si peu de temps, on ne peut que « surfer » à travers le temps et l’histoire mais l’émotion reste intacte et donne envie de revenir et d’approfondir.
L’iconoclaste de service (JF) émet toutefois une de ces réserves qu’il affectionne : tous ces monuments (au demeurant très abîmés !) écrasent le promeneur et l’enfoncent dans ce fond de vallée au lieu de l’élever, de lui donner un élan et une perspective… Il en tire cette formule un peu lapidaire : les constructeurs successifs du Forum étaient certes de bons ingénieurs, de bons architectes mais de piètres urbanistes !

L’après-midi, après une sieste bien méritée, on se retrouve avec Myriam et Jean pour une balade vers la place Navone (où Mimi voulait retrouver une petite madeleine).

On poursuit vers le bord du Tibre, d’où nous avons une belle échappée sur le château Saint-Ange.

Jeudi 29 juillet

La villa Médicis

Comme nous prenons l’avion cet après-midi, nous renonçons au musée du Vatican et choisissons d’aller à la villa Médicis qui n’est pas loin de l’hôtel. L’intérieur ne se visite pas (à part le grand salon d’où l’on a une vue extraordinaire sur Rome) mais la guide nous promène à travers le splendide jardin en nous expliquant l’histoire et le fonctionnement de cette maison.
Bâtie sur l’emplacement des anciens jardins de Lucullus, elle fut acquise au XVIème siècle par le cardinal Ferdinand de Médicis. Depuis la suppression du Prix de Rome, elle continue d’accueillir chaque année 24 jeunes artistes francophones, appartenant à dix disciplines artistiques (peinture, sculpture, musique, cinéma, art culinaire…).

Le massacre des enfants de Niobé

_ Dans le jardin, un splendide ensemble de statues représente le massacre des sept fils et sept filles de Niobé : selon la légende, elle s’était vantée de sa fécondité et de la beauté de ses enfants, qui surpassait, selon elle, celle d’Artémis et d’Apollon, les deux enfants de Léto. Ces deux derniers, pour la châtier de son arrogance, tuèrent à coups de flèches tous les enfants de Niobé.
Les statues sont des copies mais leur rassemblement est unique et restitue au mieux le mouvement et le tragique de la scène.

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